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Aliment biologique par excellence, le lait fut de tous temps un symbole de fertilité, de richesse et d'abondance. Si les siècles passent, le lait demeure. Les premières traces d'élevage laitier remontent à 10 000 ans, au Moyen-Orient. Les plus anciennes représentations de "laiterie" se trouvent à Sumer, en Mésopotamie. En Inde et en Asie est bu le lait de zébu, de bufflonne, de jument. La consommation de laits fermentés, dont le fameux koumys (lait de jument légèrement alcoolisé) remonte à la domestication des animaux. On en trouve les premières traces en Eurasie. Dans d'autres contrées, le lait de chamelle ou d'ânesse est un aliment incontournable... |
Dans l'Antiquité, Grecs et Romains prisent le lait de brebis et
de chèvre, sans négliger le lait d'ânesse.
Ils apprécient particulièrement le colostrum, premier
lait de la chèvre après la naissance du chevreau, très
épais.
Le lait entre dans la composition de nombreuses recettes, notamment
celles d'Apicius : omelette au lait (oeufs battus avec lait et huile, cuits
à la poêle et assaisonnés de miel et de poivre).
Celui-ci préconise aussi de faire dessaler les viandes dans
un mélange de lait et d'eau miellée.
Les Gaulois possèdent des troupeaux de vaches dont ils boivent
le lait. Ils l'utilisent dans les bouillies, essentiel de leur alimentation,
et le goûtent mélangé de sang.
Ils apprécient également les laits fermentés.
Chez eux, grâce aux invasions barbares, de nouvelles races de
bovins apparaissent, dont la race normande.
Puis, à travers les siècles, la race bovine devient la
principale productrice de lait. Cependant, le lait, privilège des
paysans, reste un produit rare et cher dans les villes, on ne sait pas
le conserver plus d'une journée.
Au XXe siècle, le développement de la prophylaxie, joint
à la sélection de plus en plus scientifique des espèces
les plus performantes ont apporté des progrès considérables
dans le rendement laitier. Aux Etats-Unis, il s'élève en
2000 à presque 8 144 litres par vache et par an.
Suivi par la vache canadienne (7 111 litres par an) ; puis européenne
et française (5 638 litres par an).
En Afrique, une vache laitière produit en moyenne 472 litres
chaque année.
Animaux dociles dont la mamelle se prête à la traite,
les mammifères femelles ruminants herbivores ont un estomac particulier.
Ils transforment des végétaux sans grande valeur nutritive
pour l'homme en éléments utilisables par leur organisme.
L'estomac de la vache comprend en effet quatre compartiments : le rumen
(ou panse), le feuillet, le réseau et la caillette.
D'un poids moyen de 600 kg environ, une vache laitière absorbe
80 à 100 litres d'eau (mais 50 litres lorsqu'elle n'est pas en période
de lactation) et 60 à 80 kg de nourriture par jour.
Elle passe 8 heures par jour à s'alimenter, entrecoupées
de pauses de rumination qui, additionnées, lui prennent 9 à
12 heures.
Théoriquement, lorsqu'elle arrive à maturité sexuelle,
(entre neuf et douze mois, selon les espèces), la génisse
est apte à être fécondée. Mais, on attend généralement
deux ans pour la première gestation. Après le vêlage,
la lactation dure dix mois.
Elle est entretenue par la tétée du veau ou la traite.
Elle connaît un pic à la septième semaine, puis diminue
progressivement. Selon les races, elle peut atteindre à certaines
périodes plus de 30 litres par jour.
La production d'une bonne vache laitière varie entre 4 000 et
7 000 litres de lait par lactation. Mais, dans certains troupeaux,
on observe des performances individuelles dépassant les 10 000 litres.
Sécrété par l'animal, pour parvenir sur notre
table, le lait connaît plusieurs étapes :
Très contraignante, elle doit s'effectuer matin et soir, tous les
jours de l'année. En 1915, l'invention de la machine à traire
a soulagé les éleveurs d'un travail fatigant.
Aujourd'hui, la traite à la main est devenue marginale dans
les pays développés.
Le lait est réfrigéré dans un tank à lait
juste après la traite, avant d'être pompé par le camion-citerne
de la laiterie liée par contrat au producteur.
En France, depuis la loi Godefroy (1969) le lait lui est payé
selon plusieurs critères : qualité bactériologique
(établie selon le nombre de micro-organismes présents dans
1 ml de lait), qualité sanitaire (définie selon le nombre
de cellules somatiques dans 1 ml de lait), germes butyriques, lipolyse et
recherches d'inhibiteurs (antibiotiques).
Le taux de matière grasse ( référence = 38 g par
litre) et le taux de matière protéique (référence
= 32 g par litre) définissent le "lait standard" pris en compte pour
le paiement du lait aux producteurs.
Le respect de ces normes implique un grand nombre de contrôles
au moins trois fois par mois. Ils sont effectués par 26 laboratoires
interprofessionnels laitiers agréés, répartis dans toute
la France.
Il existe globalement trois grandes catégories de lait, A, B,
et C, et une catégorie A' ou super A qui tend à se généraliser
dans toutes les régions. Aujourd'hui, plus de 96% des laits produits
en France sont de catégorie A' ou Super A.
Selon les espèces, le type d'alimentation et les saisons, la composition
du lait est variable.
Le taux de matière grasse peut s'élever de 30 à
70 g par litre
L'écrémeuse-standardisatrice permet d'harmoniser la composition
de laits provenant de différentes exploitations.
En particulier pour faire correspondre le taux de matière grasse
à celui exigé par la législation dans les laits de
consommation et les produits laitiers.
Ce traitement physique par pression fait éclater les globules de
matière grasse en fines particules homogènes.
L'objectif : éviter que la matière grasse ne remonte
à la surface, ne gêne l'écoulement du lait ou ne se
dépose sur l'emballage lors du traitement thermique de conservation.
L'homogénéisation est inutile pour les laits concentrés
sucrés, facultative pour le lait pasteurisé, mais indispensable
pour les autres types de lait.
Très riche en éléments nutritifs, le lait contient
des micro-organismes susceptibles de se développer après
la sortie de la mamelle. Parmi eux, certains sont utiles (ferments lactiques...),
d'autres nuisibles à la qualité. Exceptionnellement, certains
peuvent être pathogènes.
Pour stopper le développement de ces micro-organismes, des traitements
de conservation sont nécessaires. Ils sont physiques et non chimiques.
Ainsi, selon le type de produit désiré, le lait subit
différents traitements :
Traitement le plus courant pour la destruction des germes pathogènes
éventuellement présents.
En général, le lait est chauffé à 72°C
pendant 15 secondes, puis immédiatement refroidi.
Parfois, il est nécessaire de le porter à 85°C pendant
20 secondes. Tout dépend de sa composition.
A la suite de la démonstration par Louis Pasteur du rôle
des micro-organismes dans la fermentation du lait et de leur sensibilité
à la chaleur, Emile Duclaux a mis au point le traitement thermique
destiné à les détruire. Il l'appela "pasteurisation"
en hommage au grand savant.
Le lait est chauffé à plus de 100°C afin de détruire tous les micro-organismes susceptibles de s'y développer.
Il recèle une grande richesse de constitution.
En moyenne, un litre de lait cru contient près de 900
g d'eau et 130 g d'extrait sec, en proportion variable :
35 à 45 g de matière grasse
47 à 52 g de lactose
33 à 36 g de matières azotées, soit 27 g de caséine,
6 g de protéines de lactosérum (albumines et globulines)
9 g d'éléments minéraux : 1,3 g de calcium, 1
g de phosphore, 1,6 g de potassium, 1,1 g de chlore, 0,5 g de sodium,
0,14 g de magnésium.
Sa masse volumique est de l'ordre de 1 030 g/l pour un litre de lait
entier à 40 g/litre de matière grasse.
Il est nettement plus riche que le lait de vache. Sa teneur en matière
sèche est de l'ordre de 200 g/l contre seulement 130 g/l pour le
lait de vache. En moyenne, le lait de brebis renferme 75 g/l de matière
grasse contre 40 g/l pour le lait de vache.
La teneur en matières azotées est la moyenne de 60 g/l
contre seulement 35 g/l pour le lait de vache.
Les teneurs en lactose (50 g/l) et en sels minéraux (11 g/l)
sont également supérieures à celles du lait de vache
: 47 g/l pour le lactose et 8 g/l pour les sels minéraux.
Contrairement au lait de vache, ne contient pas de béta-carotène,
aussi le lait de chèvre a-t-il une couleur blanche que l'on retrouve
dans les fromages. Le lait de chèvre a une composition assez voisine
de celle du lait de vache avec des teneurs en matière grasse de
41 g/l, en lactose de 45 g/l et en sels minéraux de 8 g/l.
Si la teneur en matières azotées du lait de chèvre
est supérieure à celle du lait de vache (40 contre 35 g/l),
on notera que sa teneur en caséine qui conditionne le rendement en
fromage est plus faible.
La proportion de caséine dans les matières azotées
est en effet de 76% contre 78% pour le lait de vache ; ce qui explique un
rendement fromager moindre avec du lait de chèvre.
En outre, et ceci est une caractéristique du lait de chèvre,
la proportion d'azote non protéique (NPN) qui est éliminée
dans le lactosérum représente 7% de la matière azotée
totale, contre seulement 5% pour les laits de vache et de brebis.
La teneur moyenne en matière sèche du lait de chèvre
est du même ordre que celle du lait de vache (134 contre 130 g/l),
mais inférieure à celle du lait de brebis (200 g/l).
La standardisation nous offre l'avantage exceptionnel de pouvoir moduler la teneur en matière grasse du lait. En combinant ce critère avec celui du traitement de conservation, on obtient différents types de laits, exactement définis par la réglementation.
Teneur en matière grasse : 36 g par litre au minimum. Son code
couleur, pour le conditionnement, est à dominante rouge.
Teneur en matière grasse : au moins 15,45 g et pas plus de 18,45 g par litre. La couleur de ses conditionnements est à dominante bleue.
Teneur en matière grasse : moins de 3,09 g de matière grasse
par litre. Couleur dominante du conditionnement : le vert.
Tous les laits liquides peuvent se décliner dans ces trois versions.
Autrefois, le seul disponible. Ce lait n'a subi aucun traitement autre
que la réfrigération mécanique immédiate après
la traite à la ferme qui a remplacé le refroidissement à
l'eau fraîche (à environ 15°C).
Pour être vendu, il doit répondre à des prescriptions
réglementaires sur sa composition et l'état sanitaire des
vaches d'où il est tiré. Il doit être conditionné
sur le lieu même de production et subit de nombreux contrôles.
La couleur du conditionnement est à dominante jaune.
La mention "lait cru" ou "lait cru frais" est obligatoire sur l'emballage.
Sa date limite de consommation correspond au lendemain du jour de la traite.
Porté à ébullition 5 à 8 minutes avant
consommation, il doit être utilisé dans les 48 heures.
Ouvert, il ne se conserve pas au-delà de 24 heures à
+ 4°C.
Après la pasteurisation (72° à 85°C pendant 15 à
20 secondes), le lait (entier, demi- écrémé ou écrémé)
conserve toutes les qualités gustatives du lait cru.
L'étiquetage porte les mentions "lait pasteurisé conditionné"
ou "lait frais pasteurisé". Lorsqu'il comprend la mention "haute
qualité", la pasteurisation s'est effectuée à 72°C
pendant 15 secondes au maximum. Les qualités organoleptiques et
bactériologiques sont alors optimales.
Il doit être consommé dans les 7 jours qui suivent
son conditionnement et placé à 4°C. A l'intérieur
de ce délai, il faut l'utiliser dans les 2 ou 3 jours après
l'ouverture.
La stérilisation simple est un procédé de longue
conservation.
Préalablement conditionné dans un emballage hermétique,
le lait est chauffé à 115°C pendant 15 à 20 minutes,
puis rapidement refroidi.
Il peut être consommé dans un délai de 150 jours,
s'il est placé dans un local dont la température n'excède
pas 15°C.
Le procédé dit d'ultra haute température permet d'écourter
le temps de chauffage : les qualités gustatives du lait sont préservées.
Il s'agit de porter rapidement le lait à la température
de 140° à 150°C pendant quelques secondes, puis de le conditionner
dans une ambiance stérile.
Comme les autres laits, le lait UHT peut être entier, demi-écrémé
ou écrémé.
On le trouve dans le commerce sous le nom " lait stérilisé
UHT". Il peut être conservé à 15°C pendant 90
jours, tant que l'emballage n'aura pas été ouvert.
Dénomination réservée aux boissons stérilisées,
constituées exclusivement de lait écrémé ou
non, sucré ou non, additionné de substances aromatiques naturelles.
Se conserve dans les mêmes conditions que le lait stérilisé.
Ce sont les laits obtenus soit par concentration, soit par déshydratation.
Leur transport et leur stockage sont grandement facilités et, au
lieu d'une DLC (date limite de consommation), ils bénéficient
d'une DLUO (date limite d'utilisation optimale).
Le lait concentré non sucré
La concentration s'effectue par évaporation partielle de l'eau
contenue dans le lait. Le lait est standardisé, pasteurisé,
puis concentré sous-vide partiel et homogénéisé.
On y ajoute certains stabilisateurs autorisés pour réduire
le risque de caillage pendant la stérilisation. Puis, il est conditionné
et, enfin, stérilisé. Sa masse volumique s'élève
à 1,15.
La mention "non sucré" est facultative. Sa DLUO varie de 12
à 18 mois après la date da fabrication.
Le lait concentré sucré
A la différence du précédent, il ne subit pas
de stérilisation. Car le sucre empêche les micro-organismes
de se multiplier. Après standardisation et pasteurisation, il est
donc sucré avec un sirop de saccharose à 70%, puis concentré
sous-vide partiel et enfin refroidi avant le conditionnement.
Il faut 2,2 litres de lait liquide pour obtenir 1 kg de lait concentré
sucré. Sa DLUO est de 12 à 18 mois après la date
de fabrication.
La mention "sucré" est obligatoire.
C'est un lait qui a perdu la quasi totalité de son eau (environ
96%) pour ne conserver que son extrait sec.
Après pasteurisation et concentration, le lait est projeté
en minuscules gouttelettes dans une enceinte. Celles-ci sont séchées
par envoi d'air chaud à 200°C qui provoque instantanément
l'évaporation de l'eau dans la tour de séchage (séchage
spray).
Cette déshydratation presque totale permet au lait en poudre
de se conserver un an à température ambiante.
Cependant, il craint la chaleur et l'humidité.
Une fois ouvert, il se conserve 10 jours lorsqu'il est entier, 2 semaines
s'il est demi-écrémé et 3 semaines s'il est écrémé.
Il doit être consommé immédiatement après
avoir été reconstitué par adjonction de liquide.
Le taux de matière grasse est toujours précisé
sur l'emballage. Il existe deux catégories de lait en poudre : le
"spray écrémé" (taux de matière grasse inférieur
à 1,5%) et le "spray gras 26%" (taux de matière grasse de
26%).
Ce sont des laits en poudre spécialement conçus pour s'adapter
aux besoins des nourrissons. Leur dénomination légale est
: "aliment lacté diététique pour nourrissons".
Pendant des siècles, les conditions de conservation précaires
rendaient délicate l'utilisation du lait en cuisine. On cherchait
par tous les moyens à éviter qu'il ne "tourne", c'est-à-dire
qu'il ne caille.
Cependant, les vertus culinaires du lait sont connues depuis l'Antiquité.
Car, du fait de ses multiples composants (protéines, lactose, matière
grasse, eau) il sait émulsionner, gélifier, sucrer, fixer
les arômes et favoriser la coloration.
En matière de goût, l'importance du plaisir des yeux n'est
plus à démontrer. Le lait préserve la blancheur à
la cuisson de certains produits : poissons, légumes. Il adoucit
celle des potages.
En confiserie et en pâtisserie, à cause du chauffage du
lactose, il favorise l'avènement d'une belle couleur naturelle
pour nombre de préparations. Le feuilletage, préalablement
badigeonné de lait devient d'un agréable doré.
Le lait influe aussi sur la texture des aliments. Il est utilisé
en marinade pour réhydrater (fruits secs, pain), en fond de cuisson
(lotte, turbot, carotte, pomme de terre, riz, semoule..), pour donner du
moelleux, en association avec d'autres ingrédients, (comme la farine,
les oeufs, le beurre, le sucre) pour renforcer l'onctuosité.
Peut-on imaginer un gratin dauphinois sans lait ? Et que dire de la
sauce béchamel ou de la crème anglaise ?
Associé à l'oeuf, il influe sur la texture et le goût
de nombreux produits. Il est indispensable dans les appareils à
crème prise, les soufflés. En se fixant autour de chaque
globule de matière grasse pour éviter qu'elles ne s'agglomèrent
entre elles et se dissocient en remontant à la surface, les protéines
du lait montrent leurs qualités.
Elles ont des propriétés émulsifiantes et de gélification.
Propriétés savoureusement mises en valeur par la crème
anglaise : certaines protéines se transforment en gel à
une température comprise entre 70° et 85°C, ce qui augmente
la viscosité de la crème. Après réfrigération,
la crème épaissit encore : le mérite en revient cette
fois à la matière grasse qui cristallise au froid.
On ne s'en passe pas dans les entremets froids : riz ou lait, et dérivés
(condé, gâteau de riz, de semoule, tarte à la bouillie),
crème frangipane, crèmes parfumées, (chocolat, caramel..),
blanc-manger, bavarois, dame blanche, crème pâtissière...
Il est fortement présent dans la pâtisserie régionale
: far breton, clafoutis, galette strasbourgeoise, dampf nudel, pudding...
Le lait permet de fluidifier ou de détendre des ingrédients
: par exemple de la crème épaisse, dans le cas de la chantilly.
Il constitue également un excellent support pour les saveurs,
salé ou sucré.
Il dessale les poissons (haddock), personnalise les pâtes (pâte
à crêpes, à beignets) auxquelles il donne un arôme
caractéristique, adoucit les veloutés de légumes,
les purées.
Enfin, son goût relativement neutre lui permet de s'associer
à de nombreux ingrédients : viandes, fruits, légumes,
céréales...
Oui et non : Car aucun aliment n'est réellement complet. Le lait est l'aliment le plus complet qui existe, il est riche en glucides, protéines, calcium, minéraux et en vitamines, mais pauvre en fer et dépourvu de fibres. C'est l'aliment qui permet le développement du petit mammifère jusqu'à l'âge où il devient capable de diversifier son alimentation.
Difficilement : Car, dans un quart de litre de lait, il y a 300 mg de calcium particulièrement assimilable à cause du rapport phosphocalcique du lait. Pour trouver l'équivalent, il faudrait ingérer 1 kg d'oranges ou 850 g de chou ! Or, en moyenne, il nous faut 900 à 1000 mg de calcium par jour (1200 mg pour les adolescents, les femmes enceintes et les personnes âgées).
Vrai : Ou que 180 g de fromage blanc, 100 g de viande ou de poisson, 4 yaourts...
Le lait est un aliment presque complet. Il contient la plupart des éléments nécessaires au développement et au maintien des fonctions de l'organisme : du calcium, des protéines, des vitamines et des matières grasses.
Composition d'un litre de lait entier : 900 g d'eau, 50 g de sucres (glucides),
36 g de matière grasse (lipides), 32 g de protéines, 9 g de
minéraux dont 1200 mg de calcium,
des vitamines, des enzymes...
L'eau est quantitativement le constituant principal du lait. C'est une propriété à ne pas négliger car il contribue ainsi à hydrater l'organisme.
Les glucides (ou sucres) sont présents dans le lait essentiellement sous forme de lactose. Ils ont un rôle énergétique.
Les minéraux : phosphore, sodium, potassium, magnésium, chlore... et oligo-éléments : zinc, cuivre, iode... sont présents dans le lait. Ils sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme.
Dans le lait on trouve aussi :du calcium, des protéines, des vitamines et des lipides.
Source : La maison du lait